Courant mars 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, le Premier ministre du Japon Shinzo Abe demandait le report des Jeux à l’année suivante. Aussitôt entériné par le CIO, ce report en 2021 ne modifierait par l’appellation des « Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020 ».

La décision annoncée par le gouverneur de Tokyo d’apposer un millésime fictif à la Ville a probablement douché les ardeurs d’un écossais doté d’un bon sens de l’anticipation – et probablement animé par des intentions mercantiles – qui avait protégé « tokyo2021.org », nom de domaine logiquement destiné à accueillir le site officiel des Jeux.

Le maintien du millésime 2020 était anecdotique, le report à 2021 indispensable, certes.

Passé le soulagement de voir une solution à l’éventualité d’une annulation définitive, ce « simple report » soulignait toutefois, avec une force particulière, pour ne pas dire brutale, l’immense fragilité de ceux qui avaient tant sacrifié et investi pour être prêts le 24 juillet 2020, les athlètes.

Et cela, il ne faudrait plus l’oublier, ni à Tokyo, en 2021, la seule année impaire où les Jeux ont eu lieu, ni après.

Tokyo2021.ch était né.

Tokyo2021.ch, c’est un site, mis en ligne le 23 juillet 2021, au début des Jeux, et l’association du même nom, constituée le 8 août 2021, à la fin des Jeux, tous deux dédiés aux athlètes, dans la perspective de leur apporter quelque chose de novateur en termes de conseils, de partage, d’écoute et d’expertise.